On quitte Montréal direction le lac Saint-Jean. La journée s’annonce moyenne niveau météo, mais cela n’est pas problématique, car aujourd’hui c’est : ROUTE ! 460 km plein Nord. On va emprunter la route des Rivières, histoire d’admirer un peu le paysage !
Et on a admiré ! La météo bouchée sur Montréal, se découvre sur la route après Trois-Rivières et le soleil joue à cache-cache avec les nuages.
Pendant une dizaine de jours, nous avons profité de nos vacances pour jouer les guides chics et chocs (référence gaspésienne inside) pour les parents de petits pieds.
Le programme se présentait en deux grandes parties : Québec enchainé avec Montréal puis la région du lac Saint-Jean et du Fjord du Saguenay. Le but du jeu : allier ville et nature et montrer le plus de facettes possible de cette magnifique province !
Sur notre « bucket List » Québécoise, il y avait un passage obligatoire dans une cabane à sucre. On a pas mal regardé ce qu’on pouvait faire aux alentours de Québec, mais on n’a jamais rien trouvé de transcendant.
Il y a bien des cabanes à sucre sur l’île d’Orléans, mais ça ressemble plus à une usine à touriste, qu’à une cabane à sucre typique. Ce genre d’endroit est vraiment bien pour une sortie entre amis, pour manger et danser. Mais pour découvrir comment on fabrique le sirop, être au plus proche de la tradition , on peut faire mieux.
On commençait à sérieusement désespérer quand un jour notre amie québécoise rencontrée dans un cours de remise à niveau des premiers secours, nous invite à venir avec chez ses grands-parents dans la Beauce pour découvrir la tradition de la cabane à sucre ! Ni une ni deux : challenge accepté !!!
Direction la Beauce, la région à l’Est du Saint-Laurent, dans un petit coin perdu, séparé des USA par une simple petite rivière !
La première visite se fait dans une érablière de famille à taille humaine. Une centaine d’entailles, pas de grosse machinerie, etc… la tradition à l’ancienne.
Arrivée à destination, on a droit à un accueil ultra chaleureux de la part de la famille québécoise. Un petit tour de ski-doo et nous voilà sur les lieux.
Alors ça fait pas mal de fois où on parle de notre achat de Van. Voici l’article qui vous dévoile tout !!!
En arrivant en septembre, on avait décidé de ne pas acheter de voiture de suite, car l’hiver s’annonçait dur et difficile pour la mécanique. On ne se voyait pas débourser 2000$ et regarder notre bolide souffrir sous la neige et le froid.
On checkait quand même les annonces de temps à autre et un jour, une annonce nous indique qu’un van est à vendre pas loin de chez nous, full équipé à un prix « correct » on décide d’aller jeter un coup d’oeil pour se faire une idée de ce que ça donne.
On tombe sur un couple de Français musher très sympa, on inspecte le van qui n’est plus tout jeune, mais ma foi ça a de l’allure. Par contre pour le prix on passe. Ils en voulaient 2500$. Cette petite visite nous donne donc une première idée de ce qu’on peut trouver sur Québec à un budget de 2500$.
On continue à surveiller en fil rouge les petites annonces. Puis un jour on reçoit un mail du proprio du van qui nous dit qu’il a vendu le van le lendemain de notre visite à un jeune français, mais que celui-ci doit repartir d’urgence en France et qu’il revend le van.
Ni une ni deux on le contacte pour connaitre le prix. Il le vend 500$ ! En 5 min on se cale une visite ! On connait déjà le van et on sait ce qu’il y a à faire dessus. On arrive à la visite, on rencontre le jeune proprio. Très sympa il nous parle de son trip aux USA avec le van, des réparations qu’il a faites, de celles à venir. Il avait tout fait réparer. Restait juste une réparation mineure à faire. THE bon plan. Le van était à nous en deux heures.
Au Québec il y a des randos dont on parle plus que d’autres. Les loups à Jacques Cartier en font partie. Voici notre aventure avec les loups.
ACTE 1 : 8h du mat « dring dring » fait le réveil.
Zieutage à la fenêtre : temps dégueulasse.
1h plus tard : 9h re-zieutage : le temps se lève ciel bleu en vue ! Branle-bas de combat : on bouge sur Jacques Cartier…à la bourre.
On avale un petit dej rapide, on saute dans le van c’est parti. On taille la route. 45min plus tard nous voilà arrivés à l’entrée du parc et là … ça fait TILT.
J’ai oublié mes chaussures chaudes…calice de tabernacle d’innocent de Beauceron !!!! On fait quoi ? Pas demi-tour, car trop loin…la rando semble compromise. Ok il fait beau, mais on a 21km qui nous attendent dans la neige !
La raison l’emporte, on la joue raisonnable. Deux sacs-poubelle mendiés au centre des services du parc (yeux médusés de la préposée ^_^) me permettront de combattre l’humidité !
Quand on pense Amérique du Nord, on ne pense pas directement à la grande cuisine. Ici les fast food sont légions, les paquets de chips géants et les bouteilles de Soda démesurées !
Pourtant en cherchant un peu, on tombe rapidement sur quelques très bonnes adresses. C’est le cas pour le restaurant « la Tanière » : le CV met la pression :
– Restaurant 5 diamants (0,67% des restaurants nord-américains ont cette distinction),
– le chef est élu chef de l’année du Québec depuis 2 années de suite,
– Tripadvisor leur a décerné le Prix d’excellence en 2013.
À l’occasion des 30 ans de grands pieds nous voilà partis à la découverte de cette Tanière !
À notre arrivée, l’endroit est cosy, décor moderne tout en rappelant les chalets canadiens traditionnels. Accueil chaleureux, on nous dirige vers notre table. Vue sur l’extérieur : la tempête de neige commence.
Sur notre table se trouve un petit carton nominatif à notre intention, nous annonçant un « événement gastronomique des plus savoureux et des plus surprenants » et une « soirée mémorable »…c’est parti !
Le Commencement est présenté dans un saladier taillé en bois massif rempli de gros sel sur lequel repose une Huître Village Bay.
Rendez-vous était donné entre 17h30 et 18h au kilomètre 47 de la route 155. Petit air de film façon rdv de tonton flingueur, on attendrait presque à voir arriver Raoul Volfoni !
Ça ne sera pas Raoul, mais Jean-Christohe qui vient nous chercher. On charge notre sac dans le quatre pattes et hop c’est parti pour 30min de piste enneigée ! On arrive dans une petite vallée, où on découvre 2 fustes qui nous attendent !
Le Québec, c’est dans l’image collective : le sirop d’érable + les grands espaces + l’hiver et les chiens de traineau !
On met pas mal de temps à se décider et surtout à dégoter une bonne adresse, histoire de vivre quelque chose d’authentique et de ne pas tomber dans une usine à touriste où les chiens sont malheureux. Mais ça c’est pour après. On commence donc notre WE par le trajet Québec – Mauricie où on fera notre journée chien de traineau le dimanche.
Samedi 7h30 réveil ! Un café, une tartine de Nutella et hop dans le van direction la Mauricie. On emprunte le chemin Roy parallèle au Saint-Laurent. Plus typique que la 40 et offrant des points de vue magnifiques sur le Saint-Laurent gelé, il est surtout la première route aménagée du Québec. Son chantier se terminera en 1737 après 6 années d’effort pour construire une route de 280 kilomètres sur 7,4m de large. On le surnomme aussi le frère terrestre du Saint-Laurent. Son nom moderne est la route 138.
Sur le chemin on admire le Saint-Laurent revêtu de son blanc manteau. On fera un stop à Sainte-Anne-de-la-Pérade, car l’endroit a l’air réputé pour sa pêche blanche et ses cabanes multicolores posées sur la rivière gelée.
Cette année c’est le 60ème anniversaire du carnaval de Québec ! Les premières traces d’activités carnavalesques remontent en 1894. Mais le carnaval prit son visage actuel au cours des années 50 en 1954 exactement avec la création de « Bonhomme Carnaval »
Mascotte géante bonhomme est « le roi » du carnaval ! On peut visiter son palais de glace et voir sa statue en trompe l’oeil sur les plaines d’Abraham.