Ayant fini notre découverte de Toronto en fin d’après-midi, on prend la direction des chutes du Niagara histoire de voir ce que ça donne. Disons qu’on y va, parce qu’on n’est pas loin…
On arrive là-bas et coup de bol on trouve un parking gratuit. Petit bémol, il est à 5km de la chute la plus imposante, celle en fer à cheval. Pas grave, les autres parkings sont payants et totalement hors de prix. On marchera donc !
Sur le trajet, on croisera en premier la vue des rapides. Où l’on peut apercevoir un beau gros rapide de classe 5. Autant dire que barboter là-dedans doit légèrement secouer !!
Après quelques kilomètres viennent ensuite le secteur des chutes et la première chute American Falls. Elle se situe du côté américain, mais on la voit mieux du côté canadien ! En fait, il y a deux cascades en une ! La plus à gauche : American Falls et à droite la toute petite Bridal Veil Falls
Pour le moment ça va, il n’y a pas trop de monde, mais on se sent rapidement compte que ça va changer…en arrivant dans le secteur de HorsesHoe Falls, soit la chute en fer à cheval ou bien encore la chute voile de la mariée.
Là ça devient très vite Beyrouth et les conna*** pardon touristes qui nous entourent sont en mode pas de cerveau. Ça joue des coudes pour prendre des photos, ça bouscule, ça crie…on respire histoire de ne pas en kicker un à coups de pieds photo !
Étant arrivés en fin de journée, on patiente pour voir les chutes s’illuminer, car oui elles sont illuminées par de gigantesques spots produisant une lumière d’une intensité se mesurant en Milliards de Lumens…lunettes de soleil obligatoires ^^
On assistera à un gros feu d’artifice tiré du côté américain qui durera bien 30min. Une fois tout ça fait, on rejoint notre roulotte à pieds…les jambes tiraient bien à l’arrivée !
Bon verdict : Niagara bien ou pas ? C’est des chutes de 40m de haut avec un très très gros gros débit et après basta… la formation géologique globale est bien plus intéressante que les chutes en elles-mêmes. Pratiquant le canyoning, on connait des chutes bien plus belles, plus hautes ou même plus petites avec certes moins de débit, mais qui nous ont plus touchées que Niagara Fall’s…et surtout il n’y a personne pour prendre des photos ! ^^, Car l’afflux de touristes consanguins nuit gravement à la beauté du site qui hors-saison doit être plus agréable !
Le lendemain on visite le Fort National Georges, histoire de se maintenir à jour dans notre apprentissage de l’histoire Canadienne.
On visitera ensuite rapidement Niagara-on-the-lake, bourgade bourgeoise se résumant à une avenue bordée de vieilles maisons abritant des boutiques diverses et variées.
Petit arrêt rapide à Port Dalhousie pour se promener sur la jetée, refaire le plein d’eau et nous voilà partis en direction de la Baie Géorgienne.
Baie aux eaux cristallines, ultras froides (0°C), proposant des sorties plongées pour admirer la myriade d’épaves échouées dans le secteur à de faibles profondeurs ! Parfait pour nous.
On commence par une petite balade dans le parc national de la péninsule Bruce. On confirme que l’eau est d’une limpidité incroyable.
On ira par la suite se renseigner pour plonger et là, ça va rapidement se gâter. Pour faire court, ça nous coute à deux dans les 500$ pour plonger…ah ah ah ah et sinon en vrai c’est quoi le prix : bin 500$. OK au revoir. En France, on a payé 140$ pour deux pour une plongée…
On ira voir le phare de Cabot Head et se poser dans le secteur des plages de sable chantant pour manger.
Anecdote marrante, on s’est fait envahir de moustiques en une fraction de seconde et on a du livrer une bataille acharnée pendant un gros 45min pour qu’il ne reste que nous dans le van…au petit matin on a compté les cadavres dans le van…
Le lendemain matin, météo pourrie, on abandonne l’idée de la rando, surtout que le parking coûte un bras. On attend donc le ferry qui nous amènera sur l’île Manitoulin (plus grande île d’eau douce au monde) au chaud, dans le centre d’information.
En débarquant sur l’île (reliée au continent par un pont), on tombe sur Chen. Chen c’est un papy chinois d’un âge fort avancé, qui parcourt le monde en Rickshaw pour relier les villes accueillant les J.O. Il est parti en 2010 de Benjin direction Londres qu’il atteint en 2012. Là il est en direction de Rio et passe par le Canada. Chen ne parle pas un mot d’anglais, s’oriente avec des cartes googlemaps, totalement imprécises, il est non sponsorisé et totalement autonome.
On l’aidera à se repérer comme il faut, car il était bien perdu, et on lui indiquera le chemin à suivre pour relier Winnipeg qui est son chemin. On lui laissera aussi notre carte de l’Ontario bien plus précise que celle qu’il a imprimé de googlemaps. Il nous a donné une petite carte qui contient un lien vers un site web, où on peut en apprendre plus sur Chen et son périple. Si vous souhaitez allez y jeter un coup d’oeil n’hésitez pas !! : www.bryanjames.co.uk/chen.
Chen où que tu sois, bon vent et merci pour la leçon de vie !
Nous aussi on prend la route de Winnipeg ! Aventure à suivre prochainement !